Catégorie : Actualités sur l’accueil

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Calendrier complet 2023

L’école de Belsentes recevait la conteuse ivoirienne Flopy. Maman d’un enfant de 11 ans, cette dame y terminait une tournée de deux mois dans les écoles de France. Dans le cadre du projet fort d’ouverture des enfants au culturel, elle a animé pendant deux jours des ateliers autour des contes. Ceux-ci permettent de favoriser l’apprentissage des enfants à l’oralité et au langage jusqu’à la production d’écrits. En effet si les plus petits écoutent et participent il leur est aussi demandé de reproduire oralement ce qu’ils ont compris de l’histoire. Ce vendredi matin une dizaine des plus petits ont dansé sur les histoires de Flopy. Les plus grands après avoir participé aux ateliers animés par Flopy, ont dû eux aussi  restituer oralement ce qu’ils ont compris mais également créer eux-mêmes un conte. Les démonstrations de Flopy font la part belle à l’imagination.

Qui est Flopy ? En Afrique les contes sont transmis oralement et abordent sans tabou des sujets sensibles. Ils sont une source pour les arts du spectacle dont le théâtre. Flopy est petite fille de conteur et a toujours été attirée par les activités culturelles dès le collège. Elle a participé à des compétitions de contes dont elle a été lauréate. En 2013 elle décide d’en faire son métier et devient professeur à l’INSSAAC (institut national supérieur des arts et de l’ action culturelle à Abidjan). C’est dans ce cadre qu’elle forme les enfants à la culture et les fait participer à la deuxième édition du festival « Ivoire, graines de conteurs »,  projet éducatif dans des salles qui reçoivent 2 à 300 personnes. Elle est pleine de projets : participer à la 4^ème édition de ce festival. Initier au travers d’ateliers un championnat national de contes en faveur des enfants en situation de vulnérabilité. Grâce à sa compagnie Flopy Mendosa dont elle est directrice, elle forme des enfants à la culture.  Actuellement en rapport avec les éditions Bayard  Afrique, elle projette la création d’un magazine de contes pour lequel un conte pour les petits de 0 à 5 ans est en préparation. Titulaire d’un master 2 en pratique théâtrale, elle vise maintenant l’obtention d ’un doctorat.

Le mardi 8 novembre monsieur Jacques Chabal président de la communauté de communes Val’ Eyrieux, maître d’ouvrage du chantier, accueillait les élus de la commune ainsi que les représentants des entreprises intervenantes. Etait également invité  monsieur Nicolas Alban représentant de l’agence de l’eau, co-financeur. Il s’agissait d’une visite du chantier de la station d’épuration.

Monsieur Pierre BARD, maître d’œuvre expliquait le fonctionnement de cette dernière. Les eaux usées arrivent à la station et passent d’abord dans un système de dégrillage qui permet de retenir les déchets les plus volumineux. Elles sont ensuite dirigées vers un système dit de « bâchée », qui réunit un certain volume d’eau qui est ensuite brusquement libéré pour aller se répandre régulièrement dans le 1^er étage de la station. Celui-ci est constitué de 3 casiers qui fonctionnent alternativement. Ils comprennent 3 couches de graviers de granulométrie différente sur lesquelles sont plantés les roseaux. Couche filtrante, couche de transition et couche drainante, elles assurent l’oxygénation de la station grâce à des conduits enterrés, tandis que les roseaux évitent le colmatage des filtres. Le 2^ème étage reçoit ensuite les eaux usées déjà filtrées à 90 % pour les rejeter ensuite dans le milieu naturel après un dernier affinement de l’épuration.

Ce type de station s’intègre dans le paysage et fonctionne gravitairement, sans installation hydromécanique (ni pompes, ni postes de relevage) et ne présente aucune nuisance, ni sonore, ni visuelle, ni olfactive. L’entretien par faucardage (coupe et suppression des roseaux usagés) n’est nécessaire qu’une à deux fois par an. La station de Saint Julien Labrousse permet le traitement des eaux usées de 220 habitants. Cout de l’opération : 198.000 euros HT subventionnés à 70 % par l’agence de l’eau. Val’Eyrieux autofinance à hauteur de 30%.

Ancienne enseignante et sensible à l’écologie, Edith Balay s’est convertie à l’artisanat en 2014. Elle a ainsi découvert l’utilisation du carton et s’est proposée de donner une seconde vie aux cartons ondulés, jusque-là considéré comme une matière peu noble. Elle récupère donc chez des entreprises locales partenaires les emballages devenus inutiles.  Ayant trouvé un local sur Les Nonières, elle y conçoit et vend désormais des objets de décoration (lampes, miroirs, coffres, bijoux) et des meubles (tables, coffres, fauteuils) dont le rendu est très agréable à l’œil. L’objet finalisé est de plus très solide. www.lescartonsmalins.fr

Marie Claude, directrice de la médiathèque du Cheylard et Sèverine, de la médiathèque de Saint Martin de Valamas, ont présenté plusieurs livres aux plus jeunes de l’école. En avant-première, elles ont lu aux vingt enfants de 3 à 7 ans de l’école de Belsentes, les ouvrages de l’autrice illustratrice Nathalie Dieterlé. Celle-ci a prévu une tournée du 6 au 13 décembre dans quelques écoles du territoire afin d’accompagner elle-même ses ouvrages. Elle sera ainsi à l’école de Belsentes le jeudi 8 décembre. En collaboration avec les enfants et à l’aide de divers bruitages en accord avec les textes, les deux animatrices très impliquées ont fait vivre les aventures de Zékéyé, héros de plusieurs albums très colorés, que les enfants ont déjà vus en classe. Des ouvrages utilisant d’autres techniques d’illustration ont été montrés. Les enfants, très à l’écoute, ont été remerciés pour leur attention et leur participation.

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