Le calvaire

LES AMIS DU CALVAIRE DE SAINT JULIEN LABROUSSE

Après de nombreux mois de réflexion et de préparation, grâce aux efforts conjoints de plusieurs bénévoles de la commune, et sous l’impulsion de la présidente de l’association Jeanine Narbot, le Calvaire de Saint – Julien – Labrousse a été inauguré et béni le 12 juillet 2020 par le Père Emmanuel de Jerphanion, prêtre de la paroisse Notre Dame des Boutières.

De nombreux habitants de la commune de Belsentes s’étaient réunis pour participer à cette cérémonie.

Situé aux abords du Chemin de Compostelle, le Calvaire a été fondé en 1931 suite à une Mission des Pères Jésuites. Laissé à l’abandon pendant plusieurs décennies, il retrouve donc une nouvelle vie. Il est érigé sur un dôme dominant tout le village de Saint – Julien avec une superbe vue sur les Monts d’Ardèche (Gerbier, Suc de Sara et Mont Mézenc). Le Christ en croix d’une taille de 1,60 mètre pèse 150 kilos. Il a été récupéré dans le parc du Couvent des Soeurs du Cénacle à Lalouvesc et restauré par l’Association Notre Dame de la Source spécialisée dans ce type de travaux avec la participation de la doreuse Madame SOMMIER.

Madame Narbot nous fait part de ses nombreux projets, dont la rénovation de quatre autres calvaires de la commune. La dynamique présidente nous explique que, par le passé, les agriculteurs faisaient pratiquer des processions appelées rogations destinées à faire bénir les cultures dans chaque “quartier” du village. Vu l’étendue géographique de celui-ci et ses nombreux hameaux, on comprend mieux l’existence des croix rencontrées au fil des promenades. Au cours du temps, certaines ont été refaites mais pas forcément bénites. Est également prévue la pose de deux nouvelles plaques sous les deux autres croix du calvaire. Madame Narbot a pu retrouver les photos anciennes sur lesquelles figurent les Pères missionnaires de l’époque. D’autres projets à réfléchir : rafraîchissement de la peinture des portes de l’Eglise, travaux sur les vitraux endommagés, nettoyage d’habits sacerdotaux retrouvés dans le grenier du presbytère (pour d’éventuelles expositions lors de futures journées du patrimoine). Il reste bien sûr à évaluer le coût de ces travaux.