Histoire-géo Saint Julien

Situé à 15 kilomètres du Cheylard, de Lamastre, de Vernoux, de Saint-Agrève.

A moins d’une heure de l’autoroute A 7, Saint-Julien-Labrousse s’étend sur une superficie de 1647 hectares entre 300 et 900 mètres d’altitude .

Saint-Julien-Labrousse est un bourg pittoresque de 318 habitants, avec un panorama très vaste sur la Vallée de l’Eyrieux et la chaîne des Cévennes.

Saint-Julien-Labrousse, commune ardéchoise au coeur des Boutières, à vocation agricole très active avec la polyculture et l’élevage : bovins, caprins et ovins.
– Eglise du XIXè Siècle style Roman entièrement rénovée,

– Ancienne voie CFD ( randonnées pédestres et pistes cyclables)

Petite note à l’attention du voyageur curieux :“Du Serre des Mulets…à l’Eyrieux”, l’ouvrage littéraire de Michel RIOU disponible en Mairie, dans le offices de tourisme et les Maisons de la presse locaux.


Une église dépendant de l’Abbaye de Saint Chaffre du Monastier du XIIe siècle: l’église de Sancti Julianus de Brochia. Cette église était sous la protection de St Julien né à Vienne (Dauphiné) et martyrisé sous le règne de Maximien en l’an 304. Elle se trouvait sans doute à proximité du cimetière du village, et fut déplacée au XIXe siècle. Les noms de lieux de la commune sont presque tous issus du patois (Langue parlée couramment jusqu’au XXe siècle, c’est à dire l’occitan). St Julien Labrousse doit son nom aux bruyères qui l’entoure. Pendant les guerres de religion, le Vivarais fut gagné de bonne heure au protestantisme, mais St Julien Labrousse reste dans les domaines de Poitiers, donc dépend du diocèse de Viviers. En 1583, aucune messe n’est célébrée et l’église abandonnée par ses habitants. Ceci expliquerait la disparition de l’église romane de St Julien et la reconstruction vers le XVIIe siècle d’une nouvelle église. C’est à St Régis, apôtre du Vivarais dès 1635, qui donna un nouveau souffle à l’église catholique dans la région, qu’est dédié une cloche en 1649.

« :NOSTRUM IN NOMINE DOMINI ESTANT CURE MICHEL DUPIN ».

Mais on trouve la trace également du pasteur Isaac Homel qui était l’âme du mouvement protestant en 1683. Après la révocation de l’édit de Nantes, un certain nombre de réformés à St Julien Labrousse préféra l’exil vers les pays du « refuge » plutôt que l’abjuration. C’est ainsi que leurs descendants aiment à venir retrouver les traces de leurs ancêtres. La région de St Julien Labrousse fut troublée pendant de nombreuses années, et après un demi siècle de répression la population est toujours partagée. Au XVIIe siècle, la commune était recouverte de châtaigniers pour le quart, de landes, de bois de pins, futaies, taillis, pâtures, et de terres labourables. St Julien Labrousse comptait plus de 250 familles. A l’époque de la révolution, la commune qui comptait alors 1273 habitants en 1793, était à l’abri de la famine , mais non des troubles politico-religieux. Le XIXe siècle voit l’amélioration des liaisons avec le plateau, la vallée de l’Eyrieux, le développement des foires, l’installation du chemin de fer, ainsi que la reconstruction de l’église.
Le XXe siècle voit un déclin démographique important alors que la richesse produite et surtout les facilités de production et de consommation n’ont jamais été aussi grandes. L’eau, l’électricité et le téléphone arrivent au village. L’agriculture se dégrade, l’industrie textile n’a fait que passer, reste l’artisanat, en particulier l’artisanat du bois. 1968 vit la fermeture du réseau ferroviaire.
Informations tirées du livre ” Du serre des Mulets…à l’Eyrieux”, ouvrage littéraire de l’Association ” Le Grenier des Créations” en collaboration avec Michel RIOU qui retrace l’histoire des Labroussois et Labroussoises. Disponible en Mairie, dans les Offices du Tourisme et les Maisons de la Presse locaux.